Sur une ballade sensible et percutante aux sonorités grunge tendres, Pompière illustre la complexité des relations humaines dans tous leurs clairs-obscurs. Pour ce faire, Gawbé y emploie le feu comme symbole de ce contraste : à la fois chaud et réconfortant, il peut s’avérer brûlant ou destructif. Musicalement, cette dualité s’illustre lorsque, par moment, la cymbale crash rythmant chaque temps et le synthétiseur distorsionné s’entrechoquent avec hargne à la chaude guitare acoustique des couplets. Malgré cela, la voix touchante de Gawbé et le synthétiseur basse mélodique rythment en un mouvement de vacillement, donnant le goût de tanguer tranquillement d’un côté comme de l’autre, tel le ferait une flamme. Cet extrait annonce par ailleurs la sortie d’un premier album à paraître avec les Disques Dure Vie le 21 février 2025.  

Gawbé : « Cette chanson a été écrite en grande partie à Tadoussac, dans une vieille maison de bois avec plein de pièces et des foyers partout. En même temps, y’avait beaucoup beaucoup de feux de forêt et ça me rentrait dedans ben raide. Y’avait des feux pas loin et ça sentait la fumée. Le soleil était rouge chaque jour. Bref, l’énergie était à la fin du monde. Le feu était partout : dehors comme dedans. Je pense que ça transparaît dans mes paroles. C’est très situé comme texte. »    

In a sensitive and impactful ballad with tender grunge tones, Pompière illustrates the complexity of human relationships in all their chiaroscuro. To do this, Gawbé uses fire as a symbol of this contrast: both warm and comforting, it can also be burning or destructive.   Musically, this duality is highlighted when, at times, the crash cymbal that marks each beat and the distorted synthesizer clash fiercely with the warm acoustic guitar in the verses. Despite this, Gawbé's touching voice and the melodic synth bass create a swaying rhythm, making us feel like gently rocking from side to side, like a flame. This song also announces the release of a debut album coming out with Disques Dure Vie on February 21, 2025.  

Gawbé: " This song was written largely in Tadoussac, in an old wooden house with lots of rooms and fireplaces everywhere. At the same time, there were a lot of forest fires and it was hitting me hard. There were fires nearby and it smelled like smoke. The sun was red every day. In short, the energy felt apocalyptic. Fire was everywhere: outside and inside. I think it comes through in my lyrics. It's very location-specific."