Zaho de Sagazan revient avec La symphonie des éclairs (Orchestral Odyssey), un album symphonique qui réinvente seize chansons de son premier disque multi-récompensé. Accompagnée par cinquante musiciennes et musiciens de l’Orchestre national de Lyon sous la direction de Dylan Corlay, elle offre une œuvre magistrale où l’intime rencontre le grandiose. 

Née d’un vertige lors d’un concert à la Maison de la Radio en mai 2024, l’idée s’est imposée : « Même si c’étaient les mêmes chansons, je perdais tous mes repères, j’étais en transe », confie Zaho. De cette sidération est née l’envie d’aller plus loin, de donner à ces morceaux une nouvelle vie par la puissance des cordes, des cuivres et des ondes Martenot. 

Structuré en quatre mouvements, l’album déploie un cycle des saisons intérieures, l’été des excès (Aspiration, Les Garçons), l’automne des premiers drames (Mon corps, Les Dormantes), l’hiver des chutes (La Fontaine de sang, Tristesse), puis le printemps de la résilience (La Symphonie des éclairs, Old Friend). Ici, chaque silence est comblé par des interludes instrumentaux qui transforment l’écoute en un voyage continu, à la manière d’un opéra intime. 

Depuis La symphonie des éclairs (2023), l’artiste a imposé sa voix singulière sur la scène musicale francophone. Avec cet opus symphonique enregistré à Paris, Londres et Lyon, elle franchit une nouvelle étape, libérée de la forme traditionnelle du concert pop, assumant sur scène un rôle théâtral où elle meurt, renaît, jubile et s’abandonne. « Avec l’orchestre, j’autorise la drama girl que je suis à s’exprimer pleinement. » - Zaho de Sagazan 

La tournée symphonique, déjà complète en France, en Belgique et en Allemagne, témoigne de l’attente immense. Pour celles et ceux qui ne pourront assister aux concerts, l’album devient indispensable, les mêmes chansons, la même voix, les mêmes textes et pourtant, comme si l’on ouvrait un livre déjà lu pour y découvrir des pages invisibles. L’histoire n’est pas répétée, elle se réinvente, bouleversante, traversée de nouveaux éclairs et de silences inédits. 

Avec La symphonie des éclairs (Orchestral Odyssey), Zaho de Sagazan repousse l’horizon, le rend plus vaste, plus vibrant. Elle s’offre un territoire nouveau où l’intime se fait monumental, où la poésie s’orchestre en grand format. Et dans cette traversée, elle réaffirme son désir infini, ne jamais cesser d’aller plus loin.

Avec ce nouvel arrangement de la chanson Langage, les mots de Zaho de Sagazan résonnent autrement. Une adresse plus limpide encore, plus frontale. Il n'est plus possible de ne pas écouter, de ne pas s'émouvoir. Dernier titre du 1er mouvement, Langage vient clôturer l'été avant de laisser l'automne s'installer. Une saison où folie, fantasmes, addictions, lâcher-prise s'entremêlent. Un titre qui prend dans cet écran où toute nouvelle dimension.