En deux minutes trente, cette courte chanson s’écoute comme on lit un poème. Portée par une instrumentation acoustique, lumineuse et organique, elle évoque une balade estivale pleine d’images, à la fois lucide et irréelle. On y entend la batterie précise et vivante de Charles Blondeau, les guitares nerveuses de Nicolas Ferron, la basse sautillante de Cédric Martel et les voix aériennes de Flavie en dialogue avec celle de Vincent. 

Ce nouveau souffle s’inscrit dans une volonté de s’éloigner des textures électro et sombres de l’album précédent, pour faire place à des arrangements plus incarnés, où les instruments acoustiques et les collaborations humaines prennent le devant. Entre chanson, indie rock dépouillé et regard poétique sur le quotidien, cette nouvelle direction annonce un huitième album en gestation.